Till Schaefer, IMSC

 

L’internationalisation des activités est un puissant moteur de croissance pour une entreprise qui souhaite développer sa notoriété et ses ventes à l’étranger. La diversification des exportations ainsi que l’innovation constituent une bonne option pour pérenniser l’expansion de l’entreprise. « La force d’IMSC réside surtout dans son habileté à assimiler et identifier rapidement les valeurs que l’entreprise défend. Dans la pratique, il est essentiel de se familiariser avec les activités de l’entreprise désireuse de s’aventurer sur de nouveaux marchés avant de prendre connaissance de ses projets de développement international. Après quoi, nous définissons une stratégie d’approche et proposons un service personnalisé selon les besoins de l’entreprise.

Entreprendre à l’étranger

Till Schaefer explique : « certes, l’accumulation d’expériences en commerce extérieur nous permet d’accompagner les entreprises dans leur développement à l’export, mais il ne faut jamais considérer le marché international comme acquis. Les règles du jeu changent en permanence : chaque plan d’action est un nouveau défi, chaque projet est unique. »

« Notre participation aux foires commerciales internationales nous permet de connaître les dernières tendances, de rencontrer des fournisseurs et clients potentiels, de conclure des ventes, mais surtout de nous entourer d’un très grand réseau de spécialistes sectoriels. Force est de constater que les techniques de gestion qui réussissent en Belgique ne fonctionnent pas forcément à l’étranger. Dans le processus d’internationalisation, les entreprises se heurtent à des réglementations locales compliquées, à des concurrents locaux forts, à des canaux de distribution complexes, à des différences culturelles et linguistiques… »

Tenir compte de la culture

Till Schaefer souligne encore l’importance de tenir compte de la culture de son interlocuteur, de mieux le comprendre afin d’adapter sa communication, ses efforts marketing et de créer une relation de confiance avec ses clients et/ou fournisseurs étrangers. Il conclut avec un exemple simple : « dans le domaine de l’industrie cosmétique, les Allemands attachent une attention toute particulière à la qualité environnementale de leurs produits. Les règles y sont plus strictes qu’en France par exemple. Ainsi, même si la France figure en tête de liste parmi les exportateurs européens de produits cosmétiques, pour être entendue sur le marché allemand, elle aura tout intérêt à faire correspondre le marché français au marché ciblé. Celui qui néglige cet aspect du commerce extérieur aura beaucoup de mal à apprivoiser un autre marché que le sien. »