Le but final est que la digitalisation soit accessible à tous, améliore notre vie et aide à créer plus d'emplois et davantage de bien-être.
Ainsi, nous travaillons sur cinq domaines:

 

1. Infrastructures numériques : avec un trafic mobile qui double chaque année, les investissements dans les infrastructures sont indispensables pour permettre à l'économie numérique de poursuivre son essor.

 

2. Compétences et emplois numériques : à l'avenir, neuf emplois sur dix nécessiteront des aptitudes dans le domaine du numérique. Le grand défi est donc lié à la période transitionnelle pour que les travailleurs actuels et les enfants aient les connaissances et attitudes adéquates pour pouvoir évoluer dans le monde numérique.

 

Nous constatons déjà dans l'économie belge que la numérisation est aujourd'hui le vecteur le plus important de créations d'emplois.

 

3. Cybersécurité : le plus grand défi dans ce domaine est de faire prendre conscience que chacun est concerné, sans exception, et a un rôle à jouer pour protéger sa vie digitale, non seulement pour soi-même mais aussi pour la sécurité du pays tout entier. Dans le monde digital, un seul maillon faible peut être suffisant pour compromettre tout un système. L'impact peut être bien supérieur au terrorisme classique, qui, s'il est évidemment dramatique, reste assez localisé, tandis que le terrorisme digital peut paralyser toute une économie.

 

4. Pouvoirs publics numériques : Tax-on-web est l'exemple par excellence de la digitalisation des pouvoirs publics. L'approche que nous utilisons de plus en plus est de créer un cadre dans lequel des solutions peuvent se développer et de donner de l'espace à des partenaires privés pour concrétiser cela. En effet, ces derniers ont une capacité d'innovation plus aisée que dans le secteur public et disposent par ailleurs de beaucoup plus de volume et de fréquence d'utilisation. Un exemple récent est celui de l'application “ itsme ” (pour “ it's me ”, “ c'est moi ”), développée par plusieurs grandes banques et compagnies de télécoms, qui servira en quelque sorte de carte d'identité digitale permettant à tous les Belges de s'identifier en ligne avec une seule et même application mobile.

 

5. Economie numérique : nous constatons déjà dans l'économie belge que la numérisation est aujourd'hui le vecteur le plus important de créations d'emplois. En effet, s'il est exact que cette digitalisation fait disparaître certains types d'emplois, elle en crée aussi beaucoup plus. Ainsi, le potentiel en Belgique pour l'avenir est estimé à 300.000 nouveaux emplois.