Pourquoi une carte de crédit virtuelle ?

Michael Fuerer : « Tout simplement parce que les cartes physiques n’offrent pas les mêmes avantages. Imaginez que vous ayez besoin de liquidités pour effectuer un paiement, mais que vous ne vouliez pas remettre votre carte physique, par exemple pour des raisons de sécurité ou parce que vous n’avez besoin qu’une seule fois de la carte. La plupart des paiements s’effectuent évidemment en ligne, mais pour certaines transactions physiques, des cartes de crédit virtuelles peuvent fournir des liquidités à une personne qui, à défaut, n’aurait aucune carte ou solution de paiement professionnelle. »

 

Quels sont les avantages pour les entreprises ? Et pour les voyageurs ?

M. F. : « Imaginons qu’un employé doive se rendre en voyage d’affaires et que l’entreprise ait convenu de payer l’hôtel. Elle pourrait, par exemple, payer à l’avance ou via une facture, mais ce genre de processus demande aux entreprises plus d’efforts qu’elles ne le veulent vraiment. Une entreprise pourrait créer une carte virtuelle pour cette occasion en particulier. L’employé l’utilisera une seule fois pour payer ses dépenses, puis la carte ne sera plus utilisée. »


Par rapport aux méthodes de paiement traditionnelles, les cartes de crédit virtuelles sont plus sûres, plus transparentes et plus faciles à gérer.
 

« C’est un gage de sécurité accrue pour l’entreprise ainsi que l’employé. En plus de cela, l’entreprise bénéficie d’une transparence plus importante sur les sommes dépensées, dans quels lieux et par quels employés. Tout est regroupé et le processus de paiement est standardisé. Les paiements deviennent parfaitement traçables, et la société peut même décider à l’avance du type de frais de déplacement autorisé. Ce niveau de transparence et de gestion n’est pas possible avec les méthodes de paiement classiques, où l’entreprise ne reçoit les factures qu’après coup. »

« Une autre situation dans laquelle une carte de crédit virtuelle peut s’avérer fort pratique réside dans la perte ou le vol du portefeuille durant un voyage d’affaires. Une carte virtuelle pourrait alors constituer une sorte de back-up pour fournir temporairement des liquidités au voyageur. »

 

Pourrait-on aussi l’utiliser pour des achats en ligne ?

M. F. : « Parfaitement. Avec une carte virtuelle, un employé peut aisément réserver ou payer quelque chose en ligne, même si le département des achats limite considérablement l’accès aux comptes bancaires et aux numéros des cartes générales. S’il dispose d’une carte virtuelle dédiée à une occasion spécifique, l’employé peut effectuer son achat en toute sécurité dans n’importe ../../conseils-it/quelle_boutique_en_ligne._En_plus_de_minimiser_les_risques_r_eacute.css;els, une carte virtuelle prodigue aussi un sentiment de sécurité. Les sociétés sont souvent très sensibles aux risques ressentis ou émotionnels.

« Les cartes virtuelles peuvent aussi être intégrées dans des plateformes de réservation en ligne. Si un employé veut réserver une chambre d’hôtel en ligne, il lui suffit de se connecter au portail de l’entreprise. Cette dernière paie alors directement en arrière-plan sans que l’employé ne doive utiliser l’une de ses cartes personnelles ou accéder à de quelconques cartes ou comptes de l’entreprise. Le système se contente de générer un numéro de carte virtuelle pour cette occasion unique. Tout est traçable pendant l’entièreté du processus et sera affecté aux dépenses de l’employé dans l’outil de gestion. Ainsi, l’entreprise et l’employé disposeront d’une preuve vérifiable des frais encourus pour le voyage d’affaires, avec, à la clé, un maximum de confort et de transparence. »

Tout est traçable pendant l’entièreté du processus et sera affecté aux dépenses de l’employé dans l’outil de gestion.

« La possibilité de générer des cartes virtuelles dans le cadre d’un processus en ligne est définitivement l’un de ses points forts. Elle rend la préparation du voyage d’affaires plus facile et plus confortable pour l’employé concerné. Le système est configuré par l’entreprise conformément aux règles en matière de déplacements, puis ce même système se charge automatiquement des dépenses approuvées. »

 

Que se passe-t-il si l’entreprise ou l’employé souhaitent davantage de contrôle sur le mode d’utilisation de la carte ?

M. F. : « Les utilisateurs peuvent aussi créer des cartes de crédit virtuelles manuellement. Pour ce faire, ils doivent se connecter au portail avec leurs identifiants. Une machine en ligne génère ensuite un numéro immédiatement disponible. L’utilisateur peut même décider de la fréquence d’utilisation et de la date d’expiration de la carte. Pour les voyages d’affaires, les cartes sont souvent utilisables trois fois. Quand l’hôtel reçoit la demande, il vérifie si la carte est valable et réserve un montant. Cette opération est déjà considérée par la carte comme une transaction, bien qu’aucun coût ne soit imputé. Le paiement effectif de la chambre d’hôtel sera la seconde transaction. Parfois aussi, des coûts ultérieurs viennent s’ajouter, par exemple la taxe de séjour. Le choix de trois transactions par carte de crédit virtuelle est donc parfaitement réaliste. »

« Un autre exemple réside dans le paiement de la facture de téléphone mensuelle d’une entreprise à l’aide d’une carte pour toute l’année. Dans ce cas, douze transactions seront autorisées avant que la carte ne soit plus valable. La carte peut véritablement être conçue à la mesure de vos besoins personnels. »