Quelle est la situation actuelle en matière d’outsourcing ?

Carine Peeters - En Belgique, ce secteur connaît une forte croissance depuis une dizaine d’années. Jusque-là, notre pays avait été quelque peu à la traîne par rapport aux pays anglo-saxons, notamment.

Pourquoi y recourir ?

C. P. - Si la réduction des coûts était la principale voire l’unique motivation il y a quelques années encore, d’autres éléments interviennent aujourd’hui : principalement la volonté de pouvoir se focaliser sur son core business, mais aussi l’accès à une expertise que l’on n’a pas en interne, l’amélioration de la qualité des services et la transformation de l’entreprise. En lien direct avec ces facteurs, le fait de créer de véritables partenariats est aussi devenu une réalité.

Quels conseils donner aux entreprises désirant se lancer ?

C. P. - D’abord bien se préparer et non simplement mettre une activité réalisée en interne dans les mains d’une société spécialisée. Il faut ainsi pouvoir gérer plusieurs facteurs : les activités qui restent dans la société, le choix des fournisseurs, les contrats d’outsourcing, les relations avec les fournisseurs de services, etc. Cette préparation doit aussi porter sur les raisons objectives qui poussent à outsourcer. Enfin, mieux vaut commencer avec de simples projets d’outsourcing pour ensuite se diriger vers des projets plus sophistiqués.

Quelles sont les principales activités outsourcées actuellement ?

C. P. - Notamment l’IT et le Facility Management. Ce dernier concerne l’ensemble des tâches liées à la gestion des infrastructures des sociétés et aux services qui y affèrent. Se tourner vers les entreprises de Facility Management est synonyme de diminution de coûts et d’amélioration du service pour la société qui y fait appel. Historiquement, c’est l’une des premières activités à avoir été outsourcée. Pour l’IT, on en comprend aussi facilement la raison : c’est une matière compliquée qui évolue très rapidement.