Parmi les avantages que présentent les écoquartiers, on citera notamment :

 

Durabilité - La durabilité est évidemment un aspect important des écoquartiers. Elle se traduit notamment par une mobilité douce comme le vélo et par le confinement des voitures en sous-sol ou dans des parkings à l’écart des habitations.

Économies - Les constructions sont également moins gourmandes en énergie. Certains outils déployés dans le cadre de la domotique et des villes intelligentes – ou smart cities – permettent d’en améliorer encore les performances. On songe entre autres ici au contrôle à distance du chauffage d’une habitation via un smartphone, à l’utilisation de poubelles munies de capteurs pour un ramassage uniquement lorsqu’elles sont pleines, ou encore la généralisation des affichages électroniques - en temps réel - des arrivées de transports en commun

Cadre de vie apaisant - Tout cela est également synonyme d’une plus-value de bien-être pour les habitants, tant pour leur portefeuille qu’en matière de calme. La présence d’espaces verts en abondance dans les écoquartiers renforce encore ce cadre de vie agréable.

 

Des critères d’appellation stricts

 

Les critères pour être qualifié d’écoquartier sont stricts et doivent répondre aux exigences du « Référentiel quartiers durables ». Edité par la Région wallonne, il se fonde sur les travaux du Lepur, le Centre de recherche sur la ville, le territoire et le milieu rural de l’Université de Liège.

Ainsi, un écoquartier doit répondre à un minimum de 20 critères sur un total de 25, répartis en 5 thématiques : potentialités du site et du projet, ressources, milieux naturels, aménagements, mixité et participation. A l’heure actuelle, les quartiers répondant à ces critères stricts sont moins nombreux qu’on ne l’imagine… surtout moins que certains folders publicitaires du secteur immobilier tentent nous le faire croire ! En Région wallonne par exemple, on les compte sur les doigts de la main.