Donatien Cassiers

Managing director de GOlegal

 

Experts chez GOLegal, Donatien Cassiers et Gatien du Parc avancent deux raisons principales à cette mésentente et nous livrent les clés d’une réconciliation.

 

Un manque de formation juridique

Le principal problème réside dans la conjonction entre le manque de background juridique des dirigeants de PME et la complexité d’un monde légal aux ramifications multiples. Confronté à un souci d’ordre juridique, l’entrepreneur moyen est bien incapable de deviner à qui faire appel : avocat, huissier ou juriste d’entreprise ? De la même manière, comment pourrait-il savoir si son problème relève du droit social, fiscal ou intellectuel ?

 

Simplification, clarification, gain de temps et d’argent :
les principales exigences des PME sont ainsi rencontrées.

 

La peur d’investir à perte

Le fait que les avocats travaillent au taux horaire pose également problème. Comment prédire le montant final de la facture quand on ignore de combien d’heures aura besoin l’expert pour traiter le dossier ? Et comment savoir si toutes ces heures étaient bien nécessaires ?  Une PME rechigne à investir de l’argent dans des actions dont le coût et la rentabilité ne peuvent se chiffrer aisément. Face à une opération marketing, une action juridique susceptible de lui épargner dépenses et ennuis futurs ne fait pas le poids.

 

Centraliser pour simplifier

La clé consiste à proposer aux PME un seul interlocuteur pour tous leurs besoins juridiques. Ils n’ont alors plus à se soucier des questions pratiques comme « qui ? » ou « combien ? » Ce partenaire privilégié doit pouvoir répondre lui-même aux besoins du client ou, dans le cas contraire, traduire ses demandes en langage juridique avant de les présenter à l’expert adéquat. Ce dernier peut ainsi estimer avec précision le temps nécessaire à la gestion du dossier et fixer un prix pour ses services en toute transparence. Simplification, clarification, gain de temps et d’argent : les principales exigences des PME sont ainsi rencontrées.

 

Mieux vaut prévenir que guérir !

Pour qu’un entrepreneur n’attende plus qu’il soit trop tard avant de s’intéresser à sa situation juridique, lui proposer un audit gratuit de ladite situation peut s’avérer payant. Ce « legal checkup » lui permet de prendre conscience des risques qu’il encoure et lui donne les clés d’une protection juridique efficace. Il peut ainsi prioriser ses besoins et ses dépenses.