Anne-Catherine Trinon, CEO de ACT* et Altavia Belgique, nous révèle les clés de son expérience en tant qu’indépendante.

Quelles ont été les étapes de votre parcours en tant qu’indépendante ?

Anne-Catherine Trinon : À 28 ans, je créais l’agence de communication « ACT* » avec un associé. J’étais jeune et libre, je n’avais pas encore d’enfants, ce qui facilitait la prise de risque. Si cela échouait, j’avais l’expérience nécessaire pour trouver un autre travail. Bien sûr, j’ai connu quelques difficultés, comme la séparation avec mon associé et des périodes plus difficiles financièrement. Mais à côté de ces difficultés, j’ai également relevé de nombreux défis qui ont porté leurs fruits et ont permis la croissance de mon entreprise qui est maintenant devenue une structure de 50 personnes. En 2009, j’ai lancé le concept de « management participatif » chez ACT*, basé sur le principe de l’intelligence collective. L’idée était de favoriser la coresponsabilité de l’ensemble de l’équipe.

Quelles sont d’après vous les qualités essentielles au statut d’indépendant ?

A.-C. T. : Il faut avoir de bonnes facultés d’organisation, de l’audace, beaucoup de courage. Il est également important de pouvoir se remettre en question, de suivre des formations si nécessaire. Il faut garder une certaine humilité dans son travail, être conscient que rien n’est jamais acquis.

Quels sont les avantages à être indépendant ?

A.-C. T. : La liberté, l’autonomie, la possibilité de choisir comment organiser ses journées. Bien sûr, il y a des objectifs à atteindre et une certaine discipline à maintenir. Mais la liberté est l’avantage principal du statut d’indépendant : on ne doit pas se référer à une autorité. L’indépendant est son propre patron.