BetterStreet


Jean-Marc Poncelet,
fondateur et CEO de BetterStreet

Cette startup offre aux communes et collectivités locales une application informatique destinée à gérer les demandes d’intervention émanant de leurs citoyens. Si, par exemple, l’un de ceux-ci constate un dépôt d’ordures sauvage, il en prend une photo qui est automatiquement géolocalisée et envoyée à la commune. Celle-ci peut immédiatement traiter le problème.

Pour Jean-Marc Poncelet, fondateur et CEO de BetterStreet, la méthode Lean Startup lui a permis de réaliser qu’un nouveau produit n’a pas à être parfait pour être testé : « Au départ, nous avons créé le prototype d’une petite application mobile, que nous avons présenté aux communes. Ensuite, nous avons amélioré le produit au fur et à mesure, en fonction des retours qu’elles nous donnaient. Cette méthode très empirique permet de tester très vite des idées et de vérifier si elles plaisent ou non. Il n’y a que la réalité du terrain pour vous le dire ! Il y a beaucoup de choses que nous n’aurions pas faites de la même manière si nous n’avions pas progressé ainsi. On tombe souvent dans le travers de vouloir un produit parfait avant de le confronter aux clients. Ce n’est pas la bonne méthode ! Mieux vaut mieux sortir le produit à moitié fini et recueillir le feedback afin de l’améliorer ensuite. Bien sûr, psychologiquement, sortir quelque chose d’imparfait est compliqué. »

Koalect


Maxime Bouckaert,
fondateur de la société Koalect

Créée en octobre 2014, la société Koalect propose aux ONG et ASBL des outils pour mener des actions de collecte d’argent. Maxime Bouckaert, fondateur de la startup : « Nous développons une des plateformes sur mesure de fund raising, où l’on invite les internautes à prendre des initiatives en faveur d’une organisation. »

« La première version de notre prototype n’était certainement pas jolie : elle n’avait pas un beau design, ni beaucoup de fonctionnalités. Mais elle nous a permis de mettre notre produit sur le marché, de valider certains concepts et de vérifier ce qui fonctionnait. Elle nous a aussi permis de récolter 500 euros pour quatre groupes de scouts qui organisaient une collecte en vendant du thé. C’était une somme certes modeste, mais suffisante pour valider notre business model », se réjouit encore aujourd’hui Maxime Bouckaert. « Avec la méthode Lean Startup, nous avons développé notre prototype en deux semaines au lieu de six mois ! »