En quoi l’assurance-vie contribue-t-elle à l’optimisation fiscale ?

Patrick Cauwert, CEO de la Fédération des courtiers en assurance et intermédiaires financiers de Belgique (Feprabel) : « Elle présente plusieurs avantages : la constitution d’une réserve financière en complément à la pension légale ; une planification patrimoniale pour protéger ses proches, en cas de décès ; une optimisation fiscale des droits de succession. L’assurance-vie peut être contractée par un financement au niveau professionnel, soit le 2e pilier, et au niveau privé, soit le 3e pilier. Le 2e pilier correspond à l’assurance-groupe pour les salariés et à la pension libre complémentaire (PLCI) ou à l’engagement individuel de pension (EIP) pour les indépendants. Son avantage : il est considéré comme charge déductible des revenus de l’entreprise comme de l’indépendant. Pour la PLCI, par exemple, le plafond est d’environ 3.350 € par an. Le 3e pilier pour le privé, c’est l’épargne-pension, avec un budget de l’ordre de 940 € par an, et l’épargne à long terme avec un budget de 2.280 € par an. »

 

Dans ce contexte, quel est l’apport d’un courtier ?

P. C. : « Celui d’analyser, de manière indépendante de tout fournisseur/ toute marque, la situation du client et, grâce à sa compétence technique, de l’orienter vers la solution la plus rentable. »

Frédéric Van Dieren, Président BROCOM : « Le courtier joue un rôle essentiel de conseiller : selon le statut du client - salarié, indépendant en société ou en personne physique -, il identifie la solution la plus adaptée offrant le maximum d’avantages fiscaux en valorisant la prévention. »

P. C. : « Le courtier combine une triple compétence : la législation, très complexe et évolutive, la connaissance du client et les produits d’assurance. Il faut comparer les rendements passés comme le comportement futur des différents produits, en intégrant aussi tous les types de couverture et leurs particularités. Le courtier peut vraiment travailler en complémentarité aux comptables, avocats et fiscalistes, en globalisant toutes les connaissances et compétences de tous. »

Annie Courbet, Managing & Marketing Director de BROCOM : « Dans ce cadre, BROCOM lance des campagnes marketing pour faire connaître ce rôle d’expert en matière d’optimisation fiscale, encore trop méconnu aujourd’hui. »

 

La majorité des Belges souscrivent-ils à une assurance-vie ?

P. C. : Non. Par exemple, seuls 35 à 40 % des indépendants souscrivent à une PLCI ou à un EIP, souvent parce qu’ils n’ont pas la possibilité d’épargner.