Thomas Loward

« L’approche du bien-être au travail est différente selon les types de sociétés. Il faut tenir compte de l’arrivée des nouvelles générations dans l’entreprise. Celles-ci accordent une grande importance à la formation, à la collaboration, à la flexibilité et à la reconnaissance du travail fourni. Si la manière de travailler évolue, le cadre de travail également. La principale priorité reste l’ergonomie avec le siège de travail, la lumière du jour, la ventilation, etc.

La deuxième priorité est un cadre de travail attrayant. La culture de l’entreprise va définir ce qu’est cet attrait. Pour l’aménagement d’une société de conseil, je leur avais soumis quelques exemples de réalisations fun (beaucoup de couleurs, des poufs, etc.). L’un des employés cadres, la soixantaine, a demandé ce qu’était “ce cadre de travail de gamin” !

Il n’existe pas de cadre standard, il faut prendre en compte le secteur. Il est important aussi d’avoir, dans la conception du projet, un processus participatif et définir une gouvernance adéquate, c’est-à-dire qui prend les décisions et pour quoi. Lors d’une mission dans une fédération d’entreprises, le CEO avait suggéré une pleine délégation. Nous l’informions de nos avancées au fur et à mesure. Très rapidement, il a repris les commandes en main pour retourner les décisions prises. C’est très bien d’avoir de nouveaux aménagements, mais ce n’est rien si, derrière, il n’y a pas une conduite professionnelle du changement. »