Diminution généralisée du chômage

Fin juillet, Bruxelles comptait 96 287 chercheurs d’emploi. Le taux de chômage s’établissait ainsi à 17,6 %, contre 18,5 % un an plus tôt, ce qui représente une baisse de 5 341 chômeurs sur base annuelle, soit une diminution de 5,3 %. Le chômage est légèrement plus élevé parmi les femmes (18,2 %) que parmi les hommes (17,1 %).

Augmentation de la population active occupée

La baisse du chômage s’inscrit dans le contexte d’une légère reprise de l’activité économique, avec ses conséquences positives pour l’embauche. En Région bruxelloise, le nombre de personnes ayant un emploi a en effet augmenté en 2015. L’an dernier, la population active occupée a progressé de 1,5 % par rapport à 2014. C’est mieux que le pourcentage enregistré pour l’ensemble du pays, soit +0,6 %.

38e baisse successive pour les jeunes

C’est parmi les personnes de moins de 25 ans que la diminution du chômage porte plus particulièrement ses fruits. Pour le 38e mois consécutif, le chômage a continué de baisser. Au 31 juillet dernier, Bruxelles comptait 8 952 chercheurs d’emploi de moins de 25 ans, soit 1 170 de moins qu’un an plus tôt. Cela fait 11,6 % de moins qu’en juillet 2015. Le taux de chômage des jeunes reste cependant élevé au sein de la capitale, avec 22 % dans cette tranche de la population.

Plus de 12 000 offres d’emploi

Rien qu’en juillet dernier, l’office régional bruxellois de l’emploi a mis à disposition des habitants de la capitale un total de 12 032 offres d’emploi. Ces offres concernent des postes de travail pour l’ensemble du pays. 3 599 de ces postes sont situés en Région bruxelloise, soit 30 %.

Les études, un précieux sésame

Une analyse détaillée des chiffres fait clairement apparaître que le niveau d’études a un lien direct avec le chômage. Ainsi, parmi les quelque 96 000 chômeurs de la capitale, seuls 13,7 % ont un niveau d’études élevé (écoles supérieures et universités), près de 20 % un niveau moyen (humanités supérieures) et environ 67 % un niveau faible (humanités inférieures ou primaires). On ne dira jamais assez l’importance de se former. Et à cet égard, il n’est jamais trop tard : les nombreuses formations à disposition de tous sont, sans aucun doute, le meilleur moyen de sortir du chômage.