Les explications de Michel Halet, Deputy CEO de Partena Professional.

 

Où en est l’activité économique bruxelloise à l’heure actuelle ?

 

Michel Halet : « Bruxelles était dans une situation assez délicate l’an dernier. Les attentats, les travaux du tunnel et du piétonnier ont provoqué une baisse de régime au niveau économique. Nous observons toutefois un retour à la normale aujourd’hui, voire une croissance positive. »

 

Quels sont les atouts de Bruxelles pour les entreprises ?

 

M.H. : « Bruxelles est une ville à réputation internationale, avec un rapport coût/qualité très attractif. Nous y avons une bonne qualité de vie pour des prix bien plus démocratiques que chez nos voisins parisiens ou londoniens, notamment en termes de loyers. La proximité avec les institutions européennes représente un autre atout majeur. Enfin, l’inter culturalité bruxelloise constitue une richesse incroyable. »

 

Quels sont les principaux défis rencontrés par les entrepreneurs bruxellois ?

 

M.H. : « Le principal défi de Bruxelles actuellement est celui de la mobilité. Un autre enjeu capital est celui de l’adéquation entre les talents disponibles sur le marché de l’emploi et les besoins des entreprises. Enfin,  nos entreprises sont également confrontées à d’autres défis, tels que la digitalisation, l’impact de l’économie collaborative, etc. Mais ces enjeux-là sont également présents dans d’autres villes d’Europe.»

 

Comment Partena Professional aide-t-elle les entrepreneurs bruxellois ?

 

M.H. : « Au-delà de nos services ‘classiques’, nous proposons des solutions de financement, des outils de gestion RH, de l’outsourcing, de l’aide à la digitalisation, etc. Outre le conseil, nous offrons des solutions concrètes, notamment avec Microstart, pour un accompagnement adapté par des personnes qui connaissent le terrain. »

 

En matière d’accompagnement, sur quels aspects faut-il se focaliser au niveau des ressources humaines ?

 

M.H. : « La clé est d’avoir la capacité à attirer les compétences adaptées aux besoins de l’entreprise et de répondre aux besoins des employés. L’employeur actuel doit s’adapter aux nouvelles exigences des travailleurs : il doit offrir de la flexibilité au niveau des horaires, de la mobilité professionnelle. Les jeunes organisent leur vie professionnelle en fonction de leur vie privée et non l’inverse, comme c’était le cas de leurs parents. »