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Benjamin Rousseaux

Prouver la rentabilité

 

 

En juin 2016, Olivier Deknop et Benjamin Rousseaux lançaient la plateforme de recrutement « Waiters ». Objectif : répondre aux besoins de l’Horeca en personnel.

 

« Waiters est une application Facebook qui permet de mettre en relation du personnel qualifié de l’Horeca avec des patrons d’établissements. Il suffit de créer un profil, en répondant à des questions posées par un robot et via un formulaire en ligne, et de rejoindre la communauté ensuite. Notre base de données compte aujourd’hui 4 300 professionnels et étudiants qualifiés : barmen, serveurs, sommeliers, etc. »

 

Au départ, nous avons choisi de
nous autofinancer intégralement.

 

« Les utilisateurs reçoivent des offres de jobs correspondant à leur profil via le Messenger de Facebook. Si l’utilisateur accepte, le patron reçoit son CV. Les établissements à la recherche de personnel paient un abonnement annuel. Nous vendons une mise en relation, pas un placement ou une personne, contrairement à une agence d’intérim. »

« Au départ, nous avons choisi de nous autofinancer intégralement, question de prouver que notre modèle est rentable. Aujourd’hui, Waiters l’est et permet de payer ses deux fondateurs. À présent, nous recherchons des investisseurs pour accélérer la croissance. »

 

 

Clio Goldbrenner

La passion comme moteur

 

 

Clio Goldbrenner a fondé en 2011 l’entreprise de mode qui porte son nom. Seule à ses débuts, elle a autofinancé son lancement et emploie à présent 10 personnes.

 

« J’ai lancé mon projet avec passion, avec l’idée d’en faire directement mon métier à l’avenir. Les banques ne se sont pas montrées très intéressées par la mode. D’où un autofinancement. Par chance, la société a grandi rapidement. Dès le début, il a fallu un complet dévouement de soi. »

 

Pour démarrer, j’ai bénéficié de subsides de
la région bruxelloise pour diverses opérations.

 

« Pour démarrer, j’ai bénéficié de subsides de la région bruxelloise pour diverses opérations : salons et prospection à l’étranger, impression de supports et de catalogues, etc. C’est bien qu’on pousse les jeunes talents belges à exporter leurs produits. J’ai aussi été soutenue par le MAD, une association bruxelloise dédiée à la mode et au design, et le WBMD (Wallonie-Bruxelles Design/Mode), qui aide les jeunes talents. Grâce à eux, j’ai eu un reportage de 15 minutes sur TV5-Monde. »

 

 

Marie Legein

Le choix d’une enseigne de renom

 

 

 

En janvier dernier, Marie Legein s’est lancée dans l’aventure de la franchise. Elle expose les raisons de son choix…

 

« L’exploitation du magasin étant dans l’écrin familial depuis vingt ans, j’ai pu y acquérir l’expérience et les connaissances nécessaires à la gestion d’une telle entreprise. Par ailleurs, certains aspects du management me semblaient encore à améliorer et lorsque l’on m’a proposé de reprendre la gérance, j’ai immédiatement accepté de relever ce challenge. »

 

En tant que franchisée, je garde une grande autonomie et je reste
maître à bord dans la gestion du magasin et de l’équipe.

 

« L’un des atouts majeurs de l’enseigne est que nous disposons de notre propre atelier de fabrication pour nos produits artisanaux, bio et - pour la majeure partie - locaux. Ce processus nous permet de proposer chaque jour une constance dans le service que nous offrons. Grâce à cela, nous sommes parvenus à fidéliser notre clientèle. Ce point s’avère rassurant et très engageant pour mon avenir professionnel. »

« Enfin, en tant que franchisée, je garde une grande autonomie et je reste maître à bord dans la gestion du magasin et de l’équipe, ce qui me satisfait pleinement. »

 

 

Alexis La Haye

Etudier et entreprendre

 

À 18 ans, Alexis La Haye a pu profiter du statut d’indépendant étudiant pour lancer son agence Web, en parallèle à ses études. À 23 ans, il a lancé une plateforme physique de services pour thérapeutes, profitant cette fois du nouveau statut d’étudiant-entrepreneur.

 

« J’ai développé le projet Le Jardin des Libellules avec ma compagne, Valentine Leroy. Il s’agit d’une plateforme de services pour thérapeutes leur permettant de coopérer facilement avec des praticiens d’autres disciplines. Par la même occasion, ils bénéficient des ressources appropriées et d’un encadrement adapté à un démarrage simple et rapide de leur activité. L’utilité du projet m’est apparue lorsque ma compagne terminait ses études de logopédie et voulait se lancer comme indépendante. »

 

Pour obtenir du financement, nous avons présenté
un dossier à plusieurs institutions financières.

 

« Pour obtenir du financement, nous avons présenté un dossier à plusieurs institutions financières. En 6 mois, nous avons pu créer 2 centres pluridisciplinaires, à Uccle et Waterloo. Ils accueillent 7 disciplines et plus de 30 thérapeutes. »