Portail unique - Désormais, quelle que soit la nature de l’aide sollicitée, tous les dossiers des entreprises transitent via un portail unique. Les candidats aux aides tout comme les prestataires de services reconnus par la Région wallonne pour les chèques-entreprises utilisent cette même interface.

 

Traitement accéléré - Les candidats ne doivent fournir leurs informations qu’une seule fois et le nombre de pièces justificatives requis est moindre. Le traitement des dossiers, entièrement informatisé, est plus rapide.

 

En pratique - Le candidat à une aide identifie ses besoins, sélectionne un prestataire avec lequel il conclut une convention. Il transmet l’information à l’administration qui vérifie la recevabilité de la demande. En fin de processus, le prestataire établit une facture et un rapport. L’entreprise bénéficiaire les valide. L’administration vérifie que tout est en ordre et paie le prestataire, la TVA restant toutefois à charge du bénéficiaire.

 

Des cibles privilégiées - Ces chèques-entreprises sont destinés à soutenir tous les créateurs d’entreprises et toutes les PME. Dans le cadre de la réforme, certains segments sont toutefois privilégiés, en fonction de leurs besoins : les porteurs de projets intégrés aux dispositifs locaux étudiants-entrepreneurs et ceux présents dans les programmes agréés d’accélération et d’accompagnement des startups ; les starters, des entreprises immatriculées depuis moins de 5 ans à la banque Carrefour des entreprises ; les microentreprises, qui comptent moins de 10 employés et un chiffre d’affaires inférieur à 2 millions d’euros ; les entreprises en trajectoire de croissance.

 

11 types de chèques - Dès ce mois de juillet 2017, onze types de chèques sont disponibles sur le portail unifié. Ils couvrent les besoins des entreprises durant tout leur cycle de vie - de leur création à leur transmission en passant par leur croissance - en fonction de thèmes spécifiques : innovation, numérisation, international, etc. Côté innovation, les chèques peuvent par exemple porter sur des produits ou sur des aspects organisationnels ou stratégiques. Dans le numérique, les chèques soutiennent, entre autres, des audits de définition des besoins et des projets de cybersécurité. À l’international, il peut s’agir de coaching en commerce extérieur, en partenariat international ou de formation en langue.