Étape souvent indispensable du processus de transmission, elle permet d’éviter les mauvaises surprises une fois la transaction effectuée. Vincent De Wulf, réviseur d’entreprises au sein de CdP Partners et membre de la commission technique PME auprès de l’Institut des Réviseurs d’Entreprises, nous en explique la nécessité.

« Nous définissons la due diligence comme un état des lieux préalable à la conclusion d’une transaction ou comme l’examen précontractuel d’une société cible confiée à un acquéreur potentiel ou à des experts externes », explique Vincent de Wulf.

Les objectifs poursuivis lors de la due diligence sont avant tout de valider les données de l’entreprise cible, d’élaborer la stratégie d’acquisition ainsi que d’identifier, d’évaluer et de quantifier les risques les plus significatifs de l’entreprise.

Une série de points marquent l’attention du réviseur en cas de due diligence. Il y est notamment primordial d’y examiner la surévaluation d’actifs et la sous-évaluation de passifs (stocks, créances, dettes, litiges, périodicité des charges et des revenus), les concurrents qui quittent ou rejoignent le secteur d’activités, etc. « Nous effectuons également une valorisation des actifs de la société afin d’en représenter la valeur économique réelle par rapport à leur valeur comptable », conclut Vincent De Wulf.