Pour cela, 3 axes stratégiques ont été définis :

 

1. Limiter le foisonnement - Dans des villes de grande comme de petites tailles, les initiatives smart cities foisonnement mais sont souvent réalisées en ordre dispersé, fondées sur une logique purement technologique et pas suffisamment centrées sur les citoyens, les services associés, les usages.

2. Encourager la transversalité - Par rapport aux solutions smart cities proposées, il y a beaucoup de craintes opérationnelles, notamment dans les services communaux impactés. Elles portent notamment sur les ressources humaines et les coûts. Ces craintes peuvent freiner certains projets. La smart city a en outre une dimension transversale. Or, la plupart des services internes - voirie, informatique, population, etc. - fonctionnent en silo.

3. Utiliser les données – Il y a un manque de culture sur l’usage de la donnée. Les capteurs d’équipements intelligents et les utilisateurs équipés de smartphones génèrent de plus en plus de données. Comment les utiliser, les transformer, les redistribuer ? Les initiatives actuelles ont du mal à se structurer. Cela comprend aussi les enjeux réglementaires avec l’arrivée du Règlement général de protection des données au 25 mai 2018. Il y a vraiment un sentiment de compte à rebours : la plupart des villes se demandent comment elles vont pouvoir respecter leurs obligations.

 

Pour faire face à ces défis, la Wallonie a mis en place une dynamique territoriale de « smart région » qui s’appuie sur deux piliers :

 

La mutualisation des ressources

Au travers d’une plate-forme numérique, la Wallonie répertorie les différentes initiatives et projets orientés « smart city ». Objectif : avoir une approche globale plus systématique des problématiques liées à la ville intelligente, tout en laissant aux villes et communes leur liberté d’avoir des initiatives propres.

Un modèle de gouvernance propre

Au départ, la « smart région » n’est pas basée sur une approche purement technologique mais bien sur une dynamique de gouvernance. Celle-ci doit concilier les initiatives foisonnantes des villes avec les stratégies à l’échelle régionale. Pour combiner les actions publiques aux niveaux local et régional, un modèle de gouvernance a été construit et fonctionne depuis plus d’un an. Il fonctionne avec la contribution des villes, des entreprises dont des startups, et de référents académiques, technologiques et de formation.