Comme son nom l’indique, l’auditeur interne travaille au sein de l’entreprise-cible et est engagé comme employé de celle-ci. Lorsqu’une entreprise prend de l’ampleur, son Conseil d’Administration peut évaluer la nécessité de créer un Comité d’Audit. Son rôle ? La supervision et le contrôle des procédures, des informations comptables et financières d’un groupe.

L’intervention d’un comité d’audit au sein de l’organisation d’une société dépend donc de son business model et de son domaine d’activité.

C’est par ce Comité d’Audit que l’auditeur interne est mandaté pour assister l’entreprise. Il agit périodiquement, après une analyse stratégique qui détermine les enjeux de la société. Son approche est basée sur les risques : c’est en mesurant les risques encourus par l’entreprise que l’auditeur interne va mettre en place son plan d’audit. Ces risques peuvent être d’ordre sécuritaire, financier, stratégique ou encore opérationnel. Par exemple, un risque de cyber attack nécessitera un appui particulier en matière de cyber sécurité pour l’entreprise.

En règle générale, les petites PME comptant une dizaine d’employés ne font pas recours à l’audit interne. Ce processus concernent les PME plus étendues, comptant minimum 50 à 100 employés. Mais la création d’un département d’audit interne ne dépend pas uniquement du nombre d’employés : le secteur concerné est un facteur déterminant.

Dans le milieu de l’industrie, seule une entreprise sur mille a recours à l’audit interne, contre une sur cent dans le secteur financier, bien plus réglementé. L’intervention d’un comité d’audit au sein de l’organisation d’une société dépend donc de son business model et de son domaine d’activité.