Benjamin Paternostre
Training Manager chez Wagralim

Benjamin Paternostre, Training Manager chez Wagralim, en atteste : « C’est la conclusion qui a été tirée à la suite d’une large réflexion menée en collaboration avec nos partenaires industriels afin d’identifier leurs besoins en termes de formation. Le secteur agroalimentaire ne dégageant pas de marges suffisantes, l’innovation prend d’autant plus d’importance dans ce secteur, tout comme la valorisation des projets de recherche. C’est par l’acquisition des bons outils et en se posant les bonnes questions que l’agro-industrie peut se positionner efficacement sur le marché. »

Une approche globale
Mais une formation identique peut-elle s’avérer utile à deux entreprises de taille très différente ? « Effectivement, les démarches mises en œuvre et le contenu prodigué sont les mêmes, quelle que soit la taille de l’entreprise. Mais par la suite, la manière dont ces concepts seront mis en application au sein de ces sociétés sera différente. Toutefois, la même réalité, vécue différemment selon la taille de l’entreprise, ainsi que les façons de contourner les difficultés peuvent inspirer les petites entreprises en se basant sur l’expérience des plus grandes et vice versa, ce qui démontre la richesse de ces formations communes. »

Quels sont les principaux axes développés lors de ces formations ? « L’élaboration d’un business model à partir d’une technologie était l’objectif principal des participants de l’atelier. Ils avaient besoin d’outils pratiques et d’applications concrètes pour intégrer cette démarche. Le formateur a réussi dès le départ à créer une cohésion dans le groupe qui poursuivait le même objectif, en trouvant un équilibre parfait entre la théorie et la pratique. Le questionnaire de satisfaction à remplir à la fin de la formation a d’ailleurs démontré un taux de satisfaction très positif. »

Sandrine Gautier
Design & Development Manager chez Kitozyme

Mieux innover
Sandrine Gautier, Design & Development Manager chez KitoZyme, a suivi quatre ateliers fin 2012 à la Louvain School of Management, en compagnie d’un collègue occupant la fonction de Product Innovation Manager. Elle en est ressortie pleinement satisfaite. Elle a ensuite poursuivi sa formation avec le programme exécutif complet.

Une démarche plutôt individuelle au départ : « Nous avons pris cette formation par curiosité, pour connaître tout ce qui a trait à l’innovation. Ceci étant, notre entreprise a toujours perçu l’importance d’avoir en son sein des collaborateurs compétents en la matière, non pas pour innover plus, mais pour innover mieux. Ainsi, même si nous étions déjà bien organisés au niveau de la gestion des projets, le but était d’une part de remonter en amont dans ce processus, à la genèse d’une idée, afin de savoir comment mieux la structurer, et d’autre part, plus en aval, pour mieux cerner les parties prenantes et les convaincre dans le contexte d’un lancement de produit. »

Une meilleure complémentarité
La formation suivie s’est avérée particulièrement instructive : « Ces ateliers assez informels privilégient les exercices individuels, assez courts (une demi-journée à chaque fois), mais très bénéfiques. En effet, ils nous plongent dans des cas concrets relatifs à notre expérience quotidienne et nous permettent d’envisager des angles de vue auxquels nous n’avions pas pensé initialement. Par exemple, un des ateliers consistait à lister toutes les parties prenantes dans le processus de développement d’un produit. Chose que nous ne faisions pas forcément dans la pratique, certaines parties prenantes paraissant parfois fort lointaines lors d’une phase initiale de développement. Cet exercice nous a donc permis de repositionner notre manière d’aborder ce processus. »

Forts de cette expérience, Sandrine Gautier et son collègue ont pu implémenter au jour le jour ce qu’ils avaient appris assez rapidement : « Je venais juste de reprendre la R&D au moment où j’ai suivi la formation, et mon collègue venait d’intégrer le département Marketing avec la volonté de réfléchir à un nouveau positionnement, plus proche du consommateur. Cette formation tombait donc à point nommé, les ateliers donnant envie d’aller au-delà du pur marketing stratégique classique, parfois trop formel ou trop jargonnesque. Les notions acquises pendant les ateliers nous ont donc permis de mettre en place des outils moins théoriques et de développer une meilleure complémentarité entre le Marketing et la R&D. »