• Aujourd'hui, le réseau comprend plus de 10.000 commerces et fournisseurs de services qui sont concernés par ce passage. Le passage aux éco-chèques électroniques va être très progressif, mais les commerçants doivent s’y préparer.
     
  • Pas de changement complexe à redouter:

-les enseignes déjà équipées d'un terminal de paiement devront simplement signer un contrat avec les émetteurs d'éco-chèques, suite à quoi un logiciel sera installé sur leur terminal afin que les transactions puissent s'accomplir.

-les détaillants ne possédant pas encore de terminal pourront en installer un dans leur commerce. Les fournisseurs de terminaux ont accompli d'énormes efforts ces dernières années pour faciliter l'accès à ce moyen de paiement à moindres frais.

-le réseau d'acceptation des éco-chèques ne coûte rien: tant qu'aucune transaction n'est effectuée, aucun frais n'est comptabilisé. Ce n'est que lorsqu'une transaction est effectuée qu'un pourcentage est cédé par le commerçant, suite à cette prestation de service.»

  • Un encadrement est prévu pour aider les commerçants à franchir le pas. Une fois l'Arrêté Royal publié au Moniteur, un courrier sera envoyé à tous les affiliés des éco-chèques papier pour les informer des tenants et aboutissements, entre autres en ce qui concerne les conditions d'acceptation des écochèques: valables pour telle ou telle marchandises, labels autorisés, etc...»
     
  • Etre équipé d'un terminal permettant d'accepter les éco-chèques électroniques apporte une plus-value aux commerçants: si on se base sur l'expérience des chèques repas devenus entièrement électroniques, cela facilite grandement la vie pour les commerces, au niveau de la comptabilité et aussi en économie de temps. 
     
  • On assiste également à un changement de comportement du consommateur. Celui-ci paraît disposé à investir un montant plus important lorsqu'il paie par éco-chèque, ainsi qu'à aller dans des magasins où il ne penserait pas forcément à se rendre pour y effectuer des dépenses avec les moyens de paiement traditionnels.
     
  • Quand on sait que 1,45 million de salariés reçoivent des éco-chèques et que, chaque année, plus de 200 millions d'euros sont injectés sous cette forme dans l'économie belge, on comprend mieux tout le potentiel d'un tel moyen de paiement.